Au-delà de ces histoires, certaines erreurs reviennent souvent :
Erreur n°1 : ne pas valider le numéro de TVA intracom de son client. Si ce numéro n’existe pas, vous n’avez pas le droit d’appliquer l’exonération pour livraison intracommunautaire, même si votre client prétend être assujetti.
Erreur n°2 : ignorer la cohérence entre les documents. Si la facture mentionne 1 000 pièces, mais que le CMR n’en dénombre que 990, vous vous exposez à des suspicions. Le plus souvent, il s’agit d’une simple erreur administrative, qui peut malheureusement alimenter un redressement. Il est donc recommandé de contrôler chaque document avant archivage.
Erreur n°3 : omettre les formalités douanières pour les exportations. Certains entrepreneurs négligent l’étape déclarative en douane, pensant que la charge en incombe entièrement au transitaire. C’est un tort : seul le détenteur des marchandises reste responsable de la validité des justificatifs douaniers.
Erreur n°4 : archiver ses documents de manière aléatoire. Un contrôle fiscal peut survenir plusieurs années après l’opération. Si vous avez perdu le CMR ou le DAU, il sera compliqué de le retrouver dans la précipitation. Investir dans un bon système d’archivage, voire dans un outil de dématérialisation, peut grandement faciliter la recherche et la présentation de pièces.
Erreur n°5 : négliger la langue et la traduction. Certaines administrations exigent que les documents soient compréhensibles dans la langue officielle du pays de départ ou d’arrivée. Pensez à vérifier si une traduction est requise, surtout lorsque vous importez ou exportez des pièces critiques auprès de pays non francophones.